Retrouvez Christoph FERRAGUT sur Resalib : annuaire, référencement et prise de rendez-vous pour les Hypnothérapeutes

Il y avait ce silence.

Ce silence que Jacques maîtrisait parfaitement. En réunion, il l’utilisait comme bouclier. Dans les échanges informels, comme stratégie de survie. Face aux opportunités, comme excuse pour ne pas se montrer.

« Je sais ce que je vaux professionnellement, » m’a-t-il dit lors de notre première rencontre. « Je connais mes compétences. Mais dès qu’il faut les affirmer, les défendre, me positionner… c’est comme si je n’avais plus le droit d’exister. »

L’illégitimité comme seconde peau

Depuis toujours, Jacques portait cette conviction profonde : il n’était pas à sa place. Pas assez légitime pour prendre la parole. Pas assez solide pour affirmer son point de vue. Trop fragile pour affronter le regard des autres.

Alors il s’était construit une forteresse. Il évitait les relations trop proches. Minimisait ses réussites. Se rendait invisible dans les moments où, justement, il aurait dû briller.

Cette surprotection avait un prix. Les crises d’angoisse avaient commencé à apparaître. Ces moments où son corps lui criait ce que son esprit refusait d’admettre : cette façon de vivre n’était plus tenable.

Le cœur qui s’emballe. La respiration qui se bloque. Cette certitude terrifiante que quelque chose de grave va arriver. Et cette question, encore et toujours : « Qu’est-ce qui ne va pas chez moi ? »

Ce qui se cachait sous l’anxiété

Ensemble, nous avons exploré ce territoire intérieur que Jacques avait appris à fuir. Sous le doute, il y avait une hypersensibilité mal comprise. Sous la peur de s’affirmer, des années de messages reçus : « Ne te mets pas en avant. Qui es-tu pour penser ça ? Tu es trop sensible. »

L’hypnothérapie lui a permis d’accéder à des parts de lui-même qu’il avait enfouies. Pas pour les changer, mais pour les accueillir différemment. Pour transformer cette fragilité perçue en force. Cette sensibilité en capacité à comprendre les dynamiques humaines.

Nous avons travaillé sur la communication. Non pas en lui donnant des techniques artificielles, mais en libérant sa voix authentique. Celle qu’il étouffait depuis des années par peur d’être jugé, rejeté, incompris.

Les crises d’angoisse ? Elles n’étaient pas un dysfonctionnement. C’étaient des signaux d’alarme. Son corps lui disait : « Tu te trahis. Tu te caches. Il est temps d’exister. »

Le déclic progressif

Le changement ne s’est pas fait du jour au lendemain. Ce n’est pas une histoire de transformation miraculeuse. C’est l’histoire d’un homme qui, petit à petit, a appris à se donner le droit d’être là, grâce à l’hypnothérapie et au coaching.

La première fois qu’il a pris la parole en réunion pour défendre une idée, ses mains tremblaient. Mais il l’a fait. Et le monde ne s’est pas écroulé.

La première fois qu’il a exprimé un désaccord avec son manager, l’anxiété était présente. Mais elle ne l’a pas paralysé.

La première fois qu’il a osé proposer une évolution de son poste, le doute était là. Mais il ne l’a pas empêché d’avancer.

Aujourd’hui

Jacques communique. Pas parfaitement — personne ne le fait. Mais authentiquement. Efficacement. Surtout dans les moments qui comptent.

Il se sent légitime dans ses choix. Ses prises de position ne sont plus des batailles intérieures épuisantes. Ce sont des expressions naturelles de qui il est.

Sa vie a changé de forme. Nouvelle maison. Évolution professionnelle. Relations plus riches avec son entourage. Non pas parce qu’il est devenu quelqu’un d’autre, mais parce qu’il s’est autorisé à être lui-même.

Le plus précieux ? Il a développé des stratégies personnelles. Il sait maintenant reconnaître quand l’anxiété pointe. Il sait comment l’accueillir sans se laisser submerger. Il sait demander de l’aide quand il en a besoin. Il sait utiliser ses propres outils d’hypnothérapie et de coaching.

« Je ne pensais pas que c’était possible, » m’a-t-il confié récemment. « Je croyais que j’étais condamné à me sentir illégitime toute ma vie. Aujourd’hui, je comprends que ce n’était pas une fatalité. C’était juste une croyance que personne ne m’avait appris à remettre en question. »

Si vous vous reconnaissez dans le parcours de Jacques…

Si vous aussi vous connaissez votre valeur professionnelle mais n’arrivez pas à l’affirmer.

Si vous vous surprotégez en évitant les relations, les prises de parole, les opportunités.

Si l’anxiété ou les crises d’angoisse sont devenues votre quotidien.

Si ce sentiment d’illégitimité vous accompagne depuis si longtemps qu’il vous semble faire partie de vous.

Sachez que ce n’est pas une sentence définitive. Ce n’est pas « qui vous êtes ». C’est une construction. Et ce qui a été construit peut-être déconstruit, puis reconstruit autrement.

Votre sensibilité n’est pas une faiblesse à cacher. C’est une force à apprivoiser.

Votre besoin de vous protéger était légitime. Mais aujourd’hui, il vous limite plus qu’il ne vous protège.

Vous avez le droit d’exister pleinement. De prendre votre place. De communiquer. D’être vu. D’être entendu. Sans avoir à vous justifier d’exister.

L’anxiété diminue quand on cesse de se battre contre soi-même. Quand on apprend à se faire confiance. Quand on développe des stratégies adaptées à qui on est vraiment.

Vous n’êtes pas trop fragile. Vous n’êtes pas illégitime. Vous êtes juste quelqu’un qui n’a pas encore appris à habiter pleinement sa propre vie.

Et ça, ça s’apprend.  L’hypnothérapie et le Coaching sont faits pour cela.